Pas de feu de joie pour le 35e anniversaire du central 100 de Tournai
- Julien Clément
- 4 août
- 2 min de lecture
Le Courrier de l’Escaut – Samedi 3 et dimanche 4 février 1996
Le 21 mars prochain, l’on ne devrait pas se presser autour du gâteau pour souffler les 35 bougies dressées à l’occasion de l’anniversaire de l’installation, à Tournai, du central téléphonique des services d’urgence. Dans les cartons ministériels, rappelons-le, on mûrit encore le projet de faire aboutir les appels de détresse au centre provincial de… Mons !
Voilà trente-cinq ans déjà que le corps des sapeurs-pompiers de Tournai, alors installé à la place Saint-Pierre, a été équipé d’un central téléphonique dans le cadre de la mise en place de l’échelon national de la structure d’accueil des services d’urgence.
Il s’agissait essentiellement de réaliser, sur le plan de l’organisation des secours en cas de sinistres et d’accidents de la circulation, le centralisation de tous les moyens et de tous les services dont on pouvait disposer et de gérer et permettre des interventions à la fois plus rapides et plus efficaces.
Semblait donc émerger ce que des esprits existait déjà dans certains autres pays : elle a été introduite dans notre pays à l’initiative conjointe du département de l’Intérieur et de celui de la Santé publique.
Il s’agit d’une première fois dans le pays — en 1961 — 18 postes centraux deviennent être répartis dans tout le pays — le service commun d’appel unique avait vu jour, en la personne du ministre tournaisien René Leburton, un allié des poids. C’est ainsi (Anvers, Liège, Hasselt, Charleroi, etc.) et celui de Tournai qui était le 5e, mis en service le 21 mars 1961.
Au temps du 900
Il s’agissait logiquement de localiser et de déterminer l’origine de la communication. Les appels sont enregistrés sur bande magnétique. Une signalisation lumineuse et un système de mise en attente se mettront automatiquement en marche (sic !). Cela a éliminé beaucoup les possibilités de non-écoute des appels.
À titre de comparaison, les services de secours français et britanniques testaient, expérimentaient et déterminaient encore la mise en œuvre de leur système de central téléphonique. À Tournai, cela existe depuis 35 ans.
La mise en service du 900 est livrée officiellement dès la mi-avril : tous les appareils n’étaient pas en place mais grâce à l’énorme concentration du ministère de l’Intérieur et celui des Communications. Pour ce faire, la cloche des Cinq clochers recrute deux jeunes diplômés techniques pour installer le tout. Ils sont encore en poste aujourd’hui à raison de 900 appels par mois en gros.
Puis vint le 100
Quelques mois plus tard, la première pierre de la nouvelle caserne est posée à la rue Perdue.
L’actualité encore reçut la visite du secrétaire général de l’Intérieur, M. Branquart, à l’occasion du branchement du tout nouveau central du service téléphonique (100), officiellement mis en route.
Il s’agissait de regrouper les appels d’urgence de tous types sur un seul numéro : le 100, toujours en vigueur aujourd’hui. Cela représentait environ 15.000 appels par an, et la mission du service était bien de filtrer, dispatcher, centraliser et coordonner les secours.
Le commandant des sapeurs-pompiers de Tournai, M. Verbanck, expliquait le fonctionnement des appareils du tout nouveau service 900 à ses invités. C’était le 21 mars 1961.

Contribution : Sgt Heras
_edited.png)




Commentaires