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SAPEURS-POMPIERS CANADIENS, SOYEZ LES BIENVENUS !


Olivier et François viennent du Canada pour effectuer un stage d'apprentissage à la caserne des sapeurs-pompiers de Tournai.

Ces deux apprentis pompiers sont arrivés en Belgique jeudi passé pour vivre, pendant plus d’une quinzaine de jours, comme leurs confrères belges. Belle aventure pour ces deux jeunes Canadiens, âgés respectivement de 21 et 24 ans, que de traverser l’Atlantique pour exercer leur futur métier. Comment et pourquoi avoir choisi la Belgique ?

Ce n’est pas un hasard si François et Olivier ont choisi notre plat pays pour effectuer leur stage : l’association Québec-Wallonie-Belgique-Jeunesse y est pour quelque chose.Elle offre aux jeunes d’une vingtaine d’années la possibilité de vivre une expérience nouvelle et met à disposition les moyens financiers nécessaires.

« Pour être accepté par l’association, explique l’adjudant Bernard Fontaine, les jeunes doivent présenter un projet, obtenir l’autorisation du bourgmestre de la commune et du chef de service de la caserne. »

Pour le moment, François travaille dans la sécurité et peut dire qu’il exerce déjà le métier de pompier à temps partiel, parallèlement à une autre activité. Olivier, lui, n’a pas eu la même chance. Il œuvre dans le domaine de la prévention des incendies, autrement dit, il vend du matériel de lutte contre le feu. Il se voit confier la vente de matériel de prévention comme les extincteurs.

L’un et l’autre caressent l’ambition de devenir sapeur-pompier professionnel à temps plein. Mais cela s’annonce plus compliqué.

Heureusement, l’école prévue dans laquelle ils ont été inscrits doit leur permettre d’intégrer cette année une étape obligatoire dans la profession.« Ici, en Belgique, on participe directement aux interventions en tant que stagiaire alors qu’au Canada, il faut déjà avoir décroché un job avec une formation pour pouvoir intervenir, explique Olivier. Ce stage nous donne vraiment une occasion de voir comment fonctionnent les pompiers en Belgique. En deux jours, j’ai déjà vu une dizaine d’interventions et touché au matériel, nous avons beaucoup de choses sur le métier. »

Et les ambulances

Autre avantage non négligeable pour tous les stagiaires : celui de pouvoir suivre le personnel ambulancier dans ses sorties.

« Nous avons assisté à plusieurs interventions, notamment une réanimation, un accident de la circulation et un malaise cardiaque », se souvient François.

Dans leur pays, les pompiers s’occupent de ce genre d’affaires alors qu’au Canada, ils sont remplacés par des compagnies privées.

« Nous savons désormais ce qui nous attend dans les mois qui suivent. Ce stage nous donne une avance considérable par rapport à nos camarades québécois », raconte François.

Il s’agit également d’une chance supplémentaire à Olivier d’être engagé comme volontaire et de rejoindre ainsi son camarade François.

Pour Olivier, l’expérience n’est pas tout à fait inédite puisqu’il est déjà venu l’année passée :

« J’ai fait ma première intervention l’an passé, c’était génial », se souvient Olivier. Il s’agissait d’un très gros incendie.« Son extinction a nécessité 16 heures de travail. »

À l’époque, il lui restait donc une étape à franchir pour François, et deux pour Olivier avant qu’ils n’entrent dans la prestigieuse famille des pompiers. Une rêve qui les hante depuis leur plus tendre enfance.

« C’est ce que j’ai toujours voulu faire », ajoute François.« J’aime le risque, l’aventure, l’action et tout ce qui entoure le métier de sapeur-pompier. Quoi de plus beau que de sauver des vies humaines ? »
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